Août 2025
Une baisse modérée du niveau des nappes en juillet.
Un mois de juin exceptionnellement sec (moins de 4 mm) suivi d’un mois de juillet exceptionnellement pluvieux : 40 à 50 mm sur le secteur de Nîmes et jusqu’à 62 mm vers Gallargues-Le-Montueux.
Toutefois ce n’est pas la période propice à la recharge des nappes car les sols et la végétation consomment généralement la quasi-totalité des pluies estivales.
Sans surprise le niveau des nappes baisse donc en juillet, mais cette baisse est modérée. Localement les précipitations du mois de juillet ont même contribué à ralentir la décharge des nappes.
Le bénéfice de la recharge 2025 reste toujours présent.
A l’exception des secteurs amont de la nappe de la Vistrenque et des Costières, les niveaux sont supérieurs à ceux observés l’an dernier à la même date.
L’état de remplissage des nappes au 1er août se rapproche des moyennes interannuelles dans le cas de la nappe de la Vistrenque et se trouve inférieur aux moyennes pour la nappe des Costières de Saint-Gilles.
Avril 2025
Un état de remplissage des nappes en fin d’hiver qui n’avait pas été rencontré depuis plus de 5 ans
En mars, la tendance humide observée depuis le début de l’année perdure, avec un cumul de précipitations deux fois supérieur aux moyennes, sur le territoire des nappes.
La recharge hivernale 2024/2025, amorcée tardivement en février, se poursuit donc durant le mois de mars.
Dans le secteur Nord-Est en bordure des calcaires, une recharge significative en février et mars, résorbe le déficit accumulé jusqu’à fin 2024. Les niveaux sont modérément hauts et nettement supérieurs à ceux des 5 dernières années.
A l’aval de la nappe de la Vistrenque, la situation, bien que plus hétérogène, montre une nette amélioration. Les niveaux sont également supérieurs aux moyennes interannuelles.
Cette recharge n’a toutefois rien d’exceptionnel, en effet depuis plusieurs années les recharges hivernales étaient limitées.
Janvier 2025
Un automne peu favorable à la recharge des nappes.
L’automne 2024 témoigne d’un déficit de pluie sur le territoire des nappes Vistrenque et Costières. Ce déficit, essentiellement concentré sur les deux derniers mois de l’année 2024, est de l’ordre de 40 % sur Nîmes et 20 % sur l’Ouest.
Ces précipitations très limitées, durant la période favorable à la recharge des nappes, sont insuffisantes pour faire remonter significativement les niveaux en fin d’année 2024.
En décembre le niveau des nappes varie assez peu (10 points restent stables et 6 enregistrent une baisse modérée).
Ces faibles précipitations automnales ne permettent pas de compenser les déficits accumulés depuis plusieurs mois.
L’état de remplissage des nappes Vistrenque et Costières début 2025 s’éloigne des moyennes inter-annuelles car habituellement il pleut à l’automne.
Malgré tout les niveaux restent supérieurs à ceux observés fin 2023.
Décembre 2024
Peu d’évolution du niveau des nappes en novembre.
Depuis le 1er septembre, le cumul de pluie est déficitaire sur le territoire. Ce déficit, de l’ordre de 30 % sur Nîmes et 10 % sur l’Ouest, est concentré sur le mois de novembre.
Par conséquent les niveaux varient assez peu en novembre : 8 points restent stables, 4 enregistrent une baisse modérée et 3 une légère hausse.
Le secteur amont de la nappe de la Vitstrenque et les Costières rechargent peu alors que la partie aval voit sa situaiton évoluer plus favorablement.
A Vergèze et Uchaud, c’est durant les mois de septembre et octobre que s’est produite la recharge. En novembre, les niveaux baissent ou restent stables.
L’état de remplissage des nappes Vistrenque et Costières début décembre reste proche des moyennes, bien que novembre contribue peu à la recharge. Les niveaux sont toutefois supérieurs à ceux observés à la même date en 2023.
D’autres pluies sont attendues pour réengager le processus de recharge.
Novembre 2024
Les pluies d’octobre rechargent partiellement les nappes
Octobre, un mois pluvieux !
Le cumul des pluies survenues en octobre est conforme aux moyennes dans le secteur de Nîmes. Il est 1,5 fois plus important que les normales vers Gallargues Le Montueux.
La conséquence : tous les points de surveillance enregistrent une hausse.
Le bénéfice des pluies est perceptible sur toute la surface des nappes mais reste hétérogène. En effet, dans les secteurs déficitaires en fin d’été, les pluies sont insuffisantes pour restaurer une situation conforme aux moyennes interannuelles.
A Vergèze et Uchaud un beau pic de recharge est observé, il rappelle celui de septembre 2021, bien que plus atténué.
L’état de remplissage des nappes Vistrenque et Costières début novembre, est proche des moyennes. Les pluies d’octobre n’ont pas été exceptionnelles. La recharge est donc conforme à celle habituellement observée à cette époque de l’année mais insuffisante pour combler le déficit accumulé.
D’autres pluies sont attendues pour poursuivre le processus de recharge d’ores et déjà engagé.
Octobre 2024
Fin de l’étiage pour les nappes Vistrenque et Costières
Septembre suit la meme tendance, que les trois mois d’été qui le précèdent, avec un déficit de pluies. Sur le secteur de Nîmes ce déficit est de l’ordre de 33 %, alors que sur la bordure du Vidourle, ce cumul est conforme aux normales de septembre.
Sur 10 points de surveillance, l’étiage est rompu grâce aux pluies et le niveau remonte faiblement, 2 restent à la baisse et 3 sont stables. Cette hétérogénéité provient de l’état de vidange des nappes fin août ainsi que de la disparité des pluies survenues en septembre.
Le cumul de pluies en septembre demeure toutefois insuffisant et ne permet pas de combler le déficit des mois précédents. La situation des nappes se dégrade donc en septembre.
C’est le cas notamment dans la partie aval de la nappe de la Vistrenque où le déficit tend à s’accentuer.
La situation reste toujours un peu plus favorable sur la partie amont de la nappe de la Vistrenque, qui conserve encore le bénéfice de la recharge printanière. Toutefois cette marge tend à s’amenuiser.
L’état de remplissage des nappes début octobre est sensiblement déficitaire et traduit le déficit de pluies des derniers mois.
D’autres pluies sont donc attendues pour recharger les nappes.
Septembre 2024
La baisse estivale se poursuit dans les nappes Vistrenque et Costières
La baisse estivale du niveau des nappes Vistrenque et Costières se poursuit durant le mois d’août, sans surprise.
Sur les 16 points de surveillance, 14 voient leur niveau décroître en août et les 2 derniers restent stables. Cette décrue est conforme à celle attendue en période estivale et tend à s’atténuer en fin de mois.
Les niveaux restent globalement proches des moyennes interannuelles en août, à l’exception du secteur de Saint-Gilles.
A l’aval de la nappe de la Vistrenque, secteur qui s’est moins bien rechargé au printemps, les niveaux restent proches des moyennes ou modérément inférieurs à celles-ci.
L’état de remplissage des nappes début septembre reste proche des moyennes interannuelles.
A l’exception de quelques points sur la partie aval, la situation le 1er septembre est plus favorable que celle connue les 4 étés précédents.
Août 2024
Une baisse estivale du niveau des nappes conforme aux normales
La baisse estivale des niveaux se poursuit en juillet sans surprise. Les quelques précipitations survenues sur le territoire durant le mois dernier : entre 13 et 27 mm sont proches des normales, c’est à dire très faibles. Absorbées par les végétaux en manque d’eau, ces pluies sont sans effet sur les nappes.
Sur les 16 points de surveillance, 15 voient leur niveau décroître en juillet et le 16e reste stable. Cette baisse est conforme à celle attendue en période estivale.
Les niveaux restent globalement proches des moyennes interannuelles en juillet.
L’état de remplissage des nappes début août se situe donc autour de la moyenne.
Aussi le 1er août, à l’exception de la partie aval de la nappe de la Vistrenque et du secteur de Saint-Gilles, la situation est plus favorable que celle connue les 4 années précédentes.
Juillet 2024
Juin marque le début de la période de décharge estivale
Si les mois de mars et mai ont été excédentaires en précipitations, juin inverse la tendance avec un cumul de pluie comptabilisant seulement 30% et 40 % du cumul moyen.
La recharge des nappes est survenue très tardivement cette année, entre les mois de mars et mai. Particulièrement bienvenue elle a permis de restaurer des niveaux conformes aux moyennes interannuelles, voire localement excédentaires.
La décharge estivale du niveau des nappes s’amorce début juin comme le montre la baisse du niveau observée en juin sur 15 des 16 forages de surveillance.
Ainsi sur la majeure partie du territoire le bénéfice des pluies printanières reste présent et les nappes conservent des niveaux conformes aux moyennes inter-annuelles.
La bordure Nord à proximité des garrigues conserve des niveaux lègérement excédentaires.
Sur le secteur des Costières, la situation favorable peine à se maintenir notamment à Saint-Gilles où le niveau de la nappe passe sous le niveau de la mer le 6 juin.
L’état de remplissage des nappes début juillet se situe donc autour de la moyenne. Ainsi en ce début d’été, à l’exception de la partie centrale de la nappe de la Vistrenque, la situation est plus favorable que celle des 4 années précédentes.
Juin 2024
Une recharge tardive et salutaire à l’approche de la saison estivale
Depuis le début de l’année 2024, le cumul des précipitations est 1,5 fois supérieur aux normales. Ces pluies, concentrées sur les mois de mars principalement et mai dans une moindre mesure, ont enfin rechargé les nappes.
Cette recharge tardive est particulièrement la bienvenue. Elle contribue à résorber le déficit accumulé depuis le début de l’année 2023.
En mai, le niveau des nappes évolue peu : sur les 16 points de surveillance : 3 enregistrent une hausse modérée, 6 restent stables et 7 sont à la baisse.
Pour autant la situation continue de s’améliorer car habituellement la recharge s’achève fin mars et les niveaux amorcent leur baisse en avril-mai.
Ainsi sur la majeure partie du territoire les nappes retrouvent des niveaux conformes aux moyennes inter-annuelles voire modérément supérieurs.
A l’approche de l’été, la situation est donc plus favorable que celle des quatre dernières années.
Mai 2024
L’amélioration de la situation des nappes se confirme en avril
Avril marque le retour à une tendance sèche avec un cumul de pluies s’élevant à 1/3 de la moyenne.
Le niveau des nappes évolue peu en avril. Selon les secteurs, la recharge observée en mars se poursuit de façon très atténuée en avril ou bien elle est stoppée par l’insuffisance des pluies.
Ainsi sur les 16 points de surveillance, la situation est très variable : 6 enregistrent une hausse très modérée, 6 restent stables et 3 sont à la baisse !
Dans le secteur Nord le long de la bordure des calcaires, la recharge se prolonge avec des niveaux modérément hauts à hauts.
Avril 2024
Un mois de mars exceptionnellement pluvieux, une recharge généralisée
Mars relève un cumul de pluie 4 à 5 fois supérieur aux normales. Ces précipitations alimentent enfin nos ressources en eau souterraine. La recharge, attendue depuis de longs mois, se produit enfin.
Ainsi sur les 16 points de surveillance, tous enregistrent une hausse ! Celle-ci reste cependant variable selon les secteurs.
Le bénéfice des pluies est particulièrement visible sur la partie Nord de la nappe de la Vistrenque ainsi que le long de la bordure des calcaires où le niveau s’élève entre 1,5 m et 3,5 m au maximum dans les calcaires à Vergèze.
Les nappes retrouvent grâce aux pluies un état de remplissage plus conforme aux moyennes de saison. La situation est comparable à celle du mois de mars des années 2022 et 2023.
Janvier 2024
Une sécheresse qui perdure, des niveaux exceptionnellement bas.
Janvier enregistre un déficit de pluie de l’ordre de 65%. La tendance sèche obsser-vée durant l’année 2023 se poursuit donc début 2024.
Sur les 16 points de surveillance, 3 enre-gistrent une faible baisse en janvier et 13 restent stables.
Bien que les niveaux restent globalement stables en ce début d’année, la situation se dégrade pourtant. L’explication : habi-tuellement il pleut, ou il a déjà plu, en fé-vrier et le niveau des nappes est remonté.
Le secteur central de la nappe de la Vistrenque, préservé jusque là, accuse l’absence prolongée de pluie et les niveaux sont modérément bas à bas.
L’absence de recharge durant les derniers mois conduit à un état de remplissage des nappes exceptionnellement bas pour la saison, et bien inférieur à celui des an-nées précédentes, y compris 2021.
Décembre 2023
Novembre enregistre seulement 20% de la pluie attendue à cette période. Sur les 16 points de surveillance, 3 enregistrent une baisse, 10 restent stables et un seul témoigne d’une faible hausse.
Compte tenu des niveaux relativement bas de la fin de l’été et du déficit pluviométrique accumulé depuis le 1er septembre (-50%) la situation des nappes n’évolue pas favorablement en novembre.
Le secteur central de la nappe de la Vistrenque peine à maintenir une situation proche des moyennes interannuelles et la situation se dégrade à l’aval.
Sur la bordure des calcaires, les pluies d’octobre avaient amorcé un début de recharge mais la tendance sèche du mois de novembre en gomme les bénéfices.
Le 1er décembre l’état de remplissage des nappes est déficitaire, inférieur à celui des années précédentes (2022 et 2021) et comparable à celui observé en 2020.
La recharge tarde… or l’automne et l’hiver qui sont les périodes favorables pour reconstituer les stocks, seront décisifs quant à l’état de remplissage des nappes en début de printemps
Limitation des usages de l’eau
L’absence de recharge significative explique le maintien des nappes Vistrenque et Costières en vigilance sécheresse depuis le 2 novembre par arrêté préfectoral.
En vigilance, il est demandé à chacun d’adopter un comportement écores-ponsable en utilisant l’eau de manière mesurée.
Les informations relatives à la sécheresse sont consultables sur ce lien et sur le site vigieau.
Novembre 2023
Les pluies s’invitent enfin sur notre territoire en octobre ! Bien que conformes aux normales de saison leur impact sur les nappes demeure limité.
Sur les 16 points de surveillance, 12 enregistrent une hausse et 4 restent stables.
Le secteur central de la nappe de la Vistrenque peine à maintenir la situation des mois précédents proche des moyennes interannuelles.
Sur la bordure des calcaires malgré une hausse modérée des niveaux au Nord (Nîmes, Bezouce), et plus conséquente à l’ouest (Vergèze Uchaud), les pluies restent insuffisantes pour combler le déficit accumulé depuis plusieurs mois et les niveaux restent bas.
Malgré le bénéfice apporté par les pluies sur les Costières, elles n’ont pas permis de résorber le déficit qui perdure. A Saint-Gilles, la situation se dégrade et le niveau se trouve sur les minima historiques du mois d’octobre.
Le 1er novembre l’état de remplissage des nappes est inférieur à celui des années précédentes (2022 et 2021) et tend vers celui observé en 2020.
Les mois à venir, période favorable à la recharge, seront décisifs quant à l’état de remplissage des nappes à la sortie de l’hiver.
Octobre 2023
L’été chaud et sec ne cède pas sa place !
Avec une température moyenne de près de 3° C supérieure à la normale et un déficit pluviométrique de l’ordre de 50 à 70 %, la sécheresse s’impose toujours en septembre.
Alors qu’habituellement septembre marque le début de la période de recharge des nappes, cette année les pluies sont insuffisantes.
Sur les 16 points de surveillance les variations de niveau sont faibles et globalement les niveaux restent stables. Toutefois comme habituellement il pleut en septembre, la situation se dégrade.
Le déficit déjà observé sur la bordure des calcaires depuis plusieurs mois s’accentue. A Bezouce et Vergeze, le niveau tend vers les minima historiques du 1er octobre.
Seule la partie centrale de la nappe de la Vistrenque conserve une situation proche des moyennes interannuelles.
A Saint-Gilles, la faible hausse du niveau permet de résorber en partie le déficit observé durant l’été.
Le 1er octobre les nvieaux sont inférieurs à ceux connus les années précédentes. En effet, en 2022 et 2021, les pluies de la fin de l’été avaient déjà amorcé la recharge.
Septembre 2023
Un été chaud et très sec, le niveau des nappes poursuit sa baisse estivale.
Des mois de juillet et d’août très chauds, environ 2° C supérieur à la moyenne et très secs, un déficit de précipitations compris entre 65 et 80 %, conduisent à une baisse généralisée du niveau des nappes (11 points de suivi enregistrent une baisse, 4 restent stables et un seul témoigne d’une faible hausse).
Cette baisse reste modérée dans la plaine et la nappe de la Vistrenque se trouve dans une situation globalement conforme aux moyennes interannuelles.
Sur les bordures de la nappe de la Vistrenque la baisse observée est conforme à celle attendue en période estivale. Les niveaux moyens sont inférieurs aux moyennes de saison.
Fin août, la situation des nappes Vistrenque et Costières tend vers celle connue l’an dernier à la même période, mais reste plus favorable qu’à la fin de l’été 2021 où de nombreux records historiques avaient été battus.
Limitation des usages de l’eau
Les nappes Vistrenque et Costières sont placées en vigilance sécheresse depuis le 10 mars par arrêté de la préfectoral.
En vigilance, il est demandé à chacun d’adopter un comportement écoresponsable, en utilisant l’eau de manière mesurée.
Les informations relatives à la sécheresse sont consultables :
Juillet 2023
Des pluies encore et toujours … inespérées !
Juin suit la même tendance humide que le mois de mai. De multiples épisodes pluvieux de faibles intensité se sont succédés en juin de manière très localisée. Les cumuls sont donc hétérogènes : 66 mm sur Nîmes Courbessac, 79 sur Nîmes Garons et 39 mm sur le secteur de Gallargues Le Montueux. Sur le mois, si le cumul de pluie représente le double de la moyenne à Nîmes Garons , il est conforme aux normales de saison à Gallargues.
Dans le secteur central, au Mas Faget, le niveau qui baisse lentement depuis le début de l’année 2023 se stabilise en juin grâce aux pluies. Le niveau moyen du mois de juin reste un peu au-dessus des moyennes interannuelles. Le 1er juillet le niveau est supérieur de 34 cm à celui du 1er juillet 2022 et de 1 mètre à celui du 1er juillet 2021.
Zone d’alimentation
L’absence de pluies conséquentes depuis le début de l’année 2023 s’est fait particulièrement sentir sur les bordures de la nappe de la Vistrenque. Depuis le mois de mai, les cumuls de pluies, supérieurs aux normales saisonnières mais très inégalement répartis, ont un effet variable sur le territoire. Les pluies apportent un bénéfice mais restent insuffisantes pour faire évoluer significativement la situation à la hausse.
Dans le secteur de Vergèze, les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que dans les alluvions qui hébergent la nappe de la Vistrenque. La recharge hivernale a permis de restaurer des niveaux moyens en début d’année. Depuis janvier, avec le déficit pluviométrique, les niveaux ont baissé. Les pluies du mois de mai stoppent cette baisse qui reprend toutefois en juin, où le niveau est modérément bas. La situation est à peine plus favorable que celle du 1er juillet 2022 (+30 cm) mais nettement plus favorable qu’ en 2021 (+2 m).
Conclusion
Le déficit de pluie accumulé sur les premiers mois de l’année a conduit à une baisse précoce des niveaux en 2023.
Mai est le premier mois de l’année durant lequel la pluviométrie a été excédentaire et juin suit la même tendance. Toutefois, l’inégale répartition géographique des pluies a pour conséquence un effet contrasté sur le niveau des nappes. Si le bénéfice des pluies est limité en mai, la situation évolue favorablement en juin. En effet, statistiquement les niveaux baissent en juin. Or cette année, grâce aux pluies, la baisse est amortie ou se stabilise selon les secteurs et la situation s’améliore en juin.
La situation reste modérément déficitaire sur les bordures de la nappe de la Vistrenque, mais le déficit est moins marqué que les mois précédents.
Le secteur central montre une stabilisation des niveaux en juin qui restent conformes aux moyennes interannuelles. Sur les bordures, bien que les niveaux baissent modérément, la situation s’améliore. C’est notamment le cas sur Garons.
Le déficit est toujours aussi présent dans le secteur de Bezouce, sans amélioration.
Sur les nappes des Costières, à Saint-Gilles en particulier, le déficit est moins marqué.
La situation générale des nappes, le 1er juillet 2023, s’améliore par rapport aux mois précédents. Elle est également plus favorable que celle des deux années précédentes.
Les nappes entrent désormais dans leur période de décharge naturelle et les niveaux vont baisser durant l’été.
Pour mémoire, les nappes Vistrenque et Costières sont placées en vigilance sécheresse depuis le 10 mars 2023. Les informations relatives à la sécheresse sont consultables sur le site de la DDTM.
Juin 2023
Enfin des pluies !
Le mois de mai rompt avec la tendance sèche observée depuis le début de l’année 2023. Plusieurs épisodes pluvieux se sont succédés en mai. Très localisées, ces pluies ont produits des cumuls très hétérogènes : 112 mm sur Nîmes Courbessac, 55 mm sur le secteur de Gallargues Le Montueux et 38 mm sur le littoral. Sur le mois, le cumul de pluie représente le double de la moyenne à Nîmes mais seulement 20 % de plus que la moyenne à Gallargues et sur le littoral.
Dans le secteur central, au Mas Faget, la faible tendance à la baisse observée depuis le début de l’année 2023, se poursuit en mai. Les pluies du mois de mai ont été insuffisantes pour compenser la baisse. Le niveau moyen du mois de mai reste un peu au-dessus des moyennes interannuelles. Le 1er juin le niveau est supérieur de 23 cm à celui du 1er juin 2022 et de 1,07 m à celui du 1er juin 2021.
Zone d’alimentation
L’absence de pluie conséquente depuis le début de l’année 2023 se fait particulièrement sentir sur les bordures de la nappe de la Vistrenque. En mai, les cumuls de pluies supérieurs aux normales sont très inégalement répartis sur le territoire ont donc un effet variable. Dans tous les cas, les pluies sont insuffisantes pour faire évoluer la situation à la hausse.
Dans le secteur de Vergèze, les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que dans les alluvions qui hébergent la nappe de la Vistrenque.
Le niveau a rattrapé les moyennes cet hiver grâce à la recharge automnale. Le déficit pluviométrique de début 2023 induit une baisse du niveau de janvier à avril. Bien que les pluies stoppent cette baisse et stabilise le niveau en mai, celui-ci reste bas. La situation est toutefois plus favorable que le 1er juin 2022 (+44 cm) et surtout nettement plus favorable qu’ en 2021 (+2,92 m).
Conclusion
Début 2023, le processus de recharge a été stoppé faute de précipitations suffisantes. Le déficit de pluie accumulé sur les premiers mois de l’année a conduit à une baisse précoce des niveaux.
Mai est le premier mois de l’année 2023 où la pluviométrie est excédentaire. L’inégale répartition géographique des pluies et leur cumul très irrégulier font que leur effet sur le niveau des nappes est variable mais reste globalement limité. D’autant plus que les sols très secs et la végétation assoiffée ont fortement consommé l’eau de pluie.
La situation déficitaire observée sur les bordures de la nappe de la Vistrenque, les mois précédents, reste inchangée. A Bezouce le déficit s’accentue. Plus au Sud-Ouest (Vergèze, Uchaud), les pluies ont permis de ralentir ou stabiliser la baisse. Seul le piézomètre de Garons montre une hausse du son niveau, mais le secteur reste toujours déficitaire.
Sur les nappes des Costières, à Saint-Gilles en particulier, le déficit est moins marqué.
Le secteur central de la nappe de la Vistrenque conserve des niveaux conformes aux normales de saison.
L’impact des pluies reste donc limité, sauf sur le secteur de Garons et Saint-Gilles où un effet bénéfique est observé.
La situation générale des nappes le 1er juin 2023 est proche de celle du 1er juin 2022, mais reste nettement plus favorable que celle du 1er juin 2021.
Le 1er juin marque la fin de la période de recharge. Les nappes entrent maintenant dans leur période de vidange naturelle.
Les nappes Vistrenque et Costières sont placées en vigilance sécheresse depuis le 10 mars 2023. Les informations relatives à la sécheresse sont consultables sur le site de la DDTM.
Mars 2023
Le début de l’année 2023 se caractérise par une tendance plutôt sèche. A peine 9 mm ont été enregistrés à Nîmes Courbessac en janvier et seulement 21 mm sur Gallargues Le Montueux, ce qui représente 13 % du cumul moyen pour Nîmes Courbessac et 35 % pour Gallargues. Février est légèrement plus humide avec 29 mm de pluie cumulés sur Nîmes Courbessac et 28 mm sur Gallargues Le Montueux. Depuis le début de l’année, le déficit pluviométrique est de l’ordre de 50 % sur le territoire des nappes Vistrenque et Costières.
Dans le secteur central, au Mas Faget, la recharge observée entre le 1er septembre et la fin décembre 2022 est de +1,06 m. L’absence de précipitations significatives depuis le début de l’année 2023, a non seulement stoppé le phénomène de recharge mais une partie de celle-ci a été consommée : -20 cm depuis 1er janvier. Le niveau reste toutefois modérément haut en février. Le 1er mars il est supérieur de 39 cm à celui du 1er mars 2022.
Zone d’alimentation
Les pluies de la fin de l’année 2022 ont permis de restaurer le déficit observé durant l’été 2022, à l’exception de l’extrême amont de la nappe de la Vistrenque qui restait encore déficitaire. L’absence de pluies significatives depuis le début de l’année 2023 engendre une baisse modérée mais généralisée des niveaux.
Dans le secteur de Vergèze, les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que dans les alluvions qui hébergent la nappe de la Vistrenque. Fin 2022, le niveau enregistre une hausse +4,09 m par rapport à la situation estivale. Début 2023, l’absence de pluies significatives engendre une baisse de 1,9 m. La situation se dégrade sous les moyennes interannuelles en février. Le 1er mars le niveau est supérieur de 27 cm à celui du 1er mars 2022.
Conclusion
La période de recharge des nappes s’est amorcée précocement en 2022, dès la mi-août. Elle s’est poursuivie jusqu’à la fin de l’année 2022, avec un mois de décembre particulièrement humide.
En l’absence des précipitations significatives début 2023, les niveaux piézométriques présentent une tendance générale à la baisse entre les mois de janvier et février sur la plupart des piézomètres. Cela traduit une suspension du processus de recharge des nappes Vistrenque et Costières.
D’un point de vue statistique, les niveaux se placent dans des gammes de valeurs moyennes à basses pour la saison. Saint-Gilles et de Bezouce sont les deux secteurs où la dégradation est la plus significative. Pour mémoire ce sont ces mêmes secteurs qui ont enregistré le déficit le plus prononcé l’été 2022.
La situation globale des nappes en février 2023, est sensiblement plus favorable que celle du mois de février 2022 et nettement plus favorable que celle de février 2021.
Janvier 2023
Depuis le mois de septembre, le cumul de pluie est légérement excédentaire par rapport aux normales (+10 à 20%), ce qui représente entre 280 mm sur le littoral à 370 mm sur Nîmes Courbessac.
La sécheresse extrême du mois d’octobre est compensée par le caractère humide des autres mois. En particulier, le mois de novembre et surtout celui de décembre présentent un excédent de pluie : sur Nîmes et Gallargues le cumul de pluie en décembre est le double du cumul moyen.
Dans le secteur central, au Mas Faget, entre le 1er septembre et la fin de l’an-née 2022, le niveau de la nappe enregistre une hausse globale de 1,06 m, grâce aux pluies successives. Cette hausse, importante en septembre, est suivie d’une lente décrue en octobre puis d’une stabilisation en novembre. Décembre marque le retour de la recharge (+68 cm). En moyenne en décembre, le niveau est modérément haut et le 1er janvier il est supérieur de 53 cm à celui du 1er jan-vier 2022.
Zone d’alimentation
Si l’absence de pluie en octobre a ralenti ou stoppé la hausse des niveaux amorcée dès la fin du mois d’août localement, le retour des pluies en novembre et surtout en décembre en-gendre une recharge généralisée et significative. La situation s’améliore partout y compris sur les secteurs où le déficit était très prononcé cet été. Seul l’extrême amont de la nappe de la Vistrenque est encore déficitaire.
Dans le secteur de Vergèze, les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que dans les alluvions qui hébergent la nappe de la Vistrenque. La recharge amorcée en août – septembre, s’interrompt en octobre et reprend en no-vembre jusqu’à la fin de l’année. Au final, le niveau enregistre une hausse de + 4,09 m sur la période ce qui permet de résor-ber le déficit.
Conclusion
La période de recharge des nappes qui s’est amorcée précocé-ment en 2022, dès la mi-août, s’est généralisée en septembre. Le déficit de précipitations subi en octobre a eu pour conséquence de suspendre la hausse du niveau des nappes. Heureusement, les pluies du mois de novembre et surtout celles du mois de décembre, excédentaires, apportent une nouvelle vague de re-charge significative et généralisée.
Début 2023, l’état de remplissage des nappes se situe donc dans la moyenne. La situation s’améliore et le déficit observé depuis plusieurs mois tend à se résorber. Seule la partie amont de la nappe de la Vistrenque reste toujours légérement déficitaire.
Juin 2022
Le déficit pluviométrique observé sur le territoire des nappes Vistrenque et Costières depuis le début de l’année 2022, à l’exception du mois de mars, se poursuit en mai. La station météo de Gallargues-Le-Montueux comptabilise sur le mois de mai, 1,4 mm de pluie et celle de Nîmes Courbessac enregistre un cumul de 21,3 mm. Ces cumuls sont inférieurs de 95 à 60% aux cumuls moyens pour un mois de mai.
Dans le secteur central, au Mas Faget, depuis le début de l’année le niveau reste globalement stable et cette situation perdure en mai. Fin mai le niveau est proche des moyennes interannuelles, supérieur de 85 cm à celui du 1er juin 2021 et supérieur de 12 cm à celui du 1er juin 2020.
Zone d’alimentation
Le déficit pluviométrique enregistré depuis la fin de l’année 2021 engendre une baisse généralisée des niveaux dans les zones d’alimentation de la nappe. Les pluies du mois de mars ont permis de bénéficier d’un court répit. Le mois d’avril marque le retour de la tendance à la baisse ; celle-ci s’accentue en mai dans les zones d’alimentation par rapport au reste de la nappe.
Dans le secteur de Vergèze, les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que dans la plaine et les fluctuations sont beaucoup plus importantes que sur les autres points de surveillance. En l’absence de pluie significative depuis le mois de décembre, exception faite du mois de mars, le niveau poursuit sa décroissance qui s’accentue en mai (-85 cm). Comme le mois précédent, il se situe sous les moyennes interannuelles. La recharge exceptionnelle engendrée par l’épisode pluvieux du 14 septembre 2021 permet, malgré le déficit pluviométrique enregistré depuis plusieurs mois, de conserver une situation plus favorable que celle de l’an dernier à la même date où le niveau était inférieur de 1,60 m.
Conclusion
Le début de l’année 2022, à l’exception du mois de mars, est marqué par un déficit pluviométrique prononcé. Le cumul des pluies enregistrées entre le 1er janvier et le 1er juin ne représente que 50% du cumul moyen et seul le mois de mars présente un cumul excédentaire.
Les nappes enregistrent donc une tendance générale à la baisse depuis le début de l’année. Les pluies du mois de mars ont permis d’apporter un peu de répit, mais dès le mois d’avril la tendance est de nouveau à la baisse. Cette baisse est toutefois peu marquée dans le secteur central de la nappe de la Vistrenque.
Le mois de mai se caractérise par une accentuation de la baisse observée principalement dans les zones d’alimentation de la nappe de la Vistrenque et sur le secteur des Costières de Saint-Gilles.
Le niveau des nappes est globalement inférieur aux moyennes interannuelles. Une situation déficitaire est observée dans le secteur des Costières vers Garons et Saint-Gilles.
A compter du mois de juin, la période de recharge s’achève et les nappes entrent dans leur période de décharge.
Le 1er juin 2022 la situation des nappes reste malgré tout toujours plus favorable que celle connue en juin 2021.
Mai 2022
Depuis le début de l’année 2022, le territoire des nappes Vistrenque et Costières enregistre un déficit pluviométrique, à l’exception du mois de mars. La station météo de Gallargues-Le-Montueux comptabilise sur le mois d’avril, 22 mm de pluie et celle de Nîmes Courbessac enregistre un cumul de 33 mm. Ces cumuls sont inférieurs de 50 à 75% aux cumuls moyens d’un mois d’avril.
Dans le secteur central, au Mas Faget, depuis le mois de décembre la situation a peu évolué. Le niveau, qui reste stable en avril, est proche des moyennes interannuelles. Il est supérieur de 90 cm à celui du 1er mai 2021 et supérieur de 15 cm à celui du 1er mai 2020.
Zone d’alimentation
Dans le secteur de Vergèze, les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que dans la plaine et les fluctuations sont beaucoup plus importantes que sur les autres points de surveillance. En l’absence de pluies significatives depuis le mois de décembre, exception faite du mois de mars, le niveau poursuit une lente baisse en avril (-45 cm). Comme le mois précédent, il se situe sous les moyennes interannuelles. La recharge exceptionnelle engendrée par le violent épisode pluvieux du mois de septembre 2021 permet, malgré le déficit pluviométrique enregistré depuis plusieurs mois, de conserver une situation nettement plus favorable que celle de l’an dernier à la même date où le niveau était inférieur de 2,60 m.
Conclusion
La recharge de l’automne 2021, significative, avait permis de restaurer des niveaux comparables ou proches des moyennes interannuelles en fin d’automne, malgré l’important déficit estival 2021.
Les mois de décembre 2021, janvier et février 2022 renouent avec la tendance déficitaire et le niveau des nappes enregistrait en début d’année une tendance globale à la baisse.
En mars, la situation évolue avec un excèdent de pluie de l’ordre de 30 à 40 % par rapport aux moyennes ! Insuffisantes pour compenser le déficit accumulé depuis 3 mois, ces pluies apportent un répit en contribuant, a minima, à stabiliser les niveaux.
Le mois d’avril renoue avec la tendance à la baisse observée en début d’année. Cette baisse, peu marquée dans le secteur central de la nappe de la Vistrenque, est plus significative dans les zones d’alimentation de la nappe.
Sur les Costières, la situation est hétérogène avec des niveaux qui restent modérément bas sur Bellegarde et une situation déficitaire qui se maintient sur Saint-Gilles.
Le 1er mai 2022 la situation des nappes reste toujours plus favorable que celle connue en mai 2021.
Avril 2022
Si le début de l’année 2022 se caractérise par un déficit pluviométrique sur le territoire des nappes Vistrenque et Costières, le mois de mars inverse la tendance ! La station météo de Gallargues-Le-Montueux comptabilise 72 mm de pluie et celle de Nîmes Courbessac enregistre un cumul de 53 mm. Ces cumuls sont supérieurs de 30 à 40% aux cumuls moyens d’un mois de mars. Examinons l’impact de ces pluies sur les nappes.
Dans le secteur central, au Mas Faget, depuis le mois de décembre la situation a peu évolué. Les pluies du mois de mars ont généré une hausse du niveau de la nappe de 15 cm. Cette recharge reste limitée et le 1er avril, le niveau est modérément bas. Il est toutefois supérieur de 95 cm à celui du 1er avril 2021 et supérieur de 20 cm à celui du 1er avril 2020.
Zone d’alimentation
Dans le secteur de Vergèze, en l’absence de pluies significatives depuis le mois de décembre le niveau qui avait basculé sous les moyennes interannuelles en janvier, remonte en mars de 50 cm, fleurtant à nouveau avec les moyennes. La situation est nettement plus favorable que l’an dernier à la même date où le niveau était inférieur de 3,45 m.
Conclusion
La recharge de l’automne 2021, significative, avait permis de restaurer des niveaux comparables ou proches des moyennes interannuelles en fin d’automne, malgré l’important déficit estival 2021.
Les mois de décembre 2021, janvier et février 2022 renouent avec la tendance déficitaire et le niveau des nappes enregistrait en début d’année une tendance globale à la baisse.
En mars, la situation évolue avec un excèdent de pluie de l’ordre de 30 à 40 % par rapport aux moyennes ! Insuffisantes pour compenser le déficit accumulé depuis 3 mois, ces pluies contribuent toutefois à stabiliser la baisse des niveaux voire à générer une légère recharge localement.
Le 1er avril 2022 la situation des nappes est nettement plus favorable que celle connue en avril 2021, avec des niveaux supérieurs d’environ un mètre en moyenne sur la nappe de la Vistrenque.
La situation déficitaire décrite dans le précédent bulletin sur les nappes des Costières se maintient toutefois. A Saint-Gilles notamment, où le niveau suit les minima depuis la mi-janvier et les dernières précipitations peinent à faire évoluer la situation.
Mars 2022
Si l’automne 2021 fut bien arrosé, le début de l’année 2022 est bien sec ! Depuis le 1er janvier, la station météo de Gallargues-Le-Montueux comptabilise 10 mm de pluie, celle de Nîmes Courbessac enregistre un cumul de 30 mm. Ces cumuls représentent seulement 20 à 30 % des cumuls moyens pour ces deux mois. Ces pluies se sont concentrées sur le mois de février. Elles sont bien insuffisantes pour avoir un impact sur la recharge des nappes.
Dans le secteur central, au Mas Faget, le niveau évolue peu depuis le 1er décembre. La recharge enregistrée à l’automne (+1 m) n’a pas permis de restaurer des niveaux conformes aux normales. Et les faibles précipitations survenues depuis le 1er décembre sont insuffisantes pour faire évoluer cette situation. Ces pluies permettent à peine de stabiliser le niveau qui enregistre une faible baisse (10 cm) depuis le 1er décembre. Le 1er mars, le niveau est modérément bas, il est supérieur de 75 cm à celui du 1er mars 2021 et comparable à celui du 1er mars 2020.
Zone d’alimentation
Dans le secteur de Vergèze, la recharge spectaculaire de l’automne a permis de combler le déficit historique enregistré depuis de longs mois. Grâce à cette recharge, début mars le niveau reste supérieur à celui des deux années précédentes. Toutefois en l’absence de pluies significatives depuis trois mois, le niveau bascule sous les moyennes interannuelles en janvier et se trouve modérément bas début mars.
Conclusion
La recharge automnale significative a permis de restaurer des niveaux comparables ou proches des moyennes interannuelles en fin d’automne, malgré l’important déficit estival 2021. Le territoire connait à nouveau depuis le mois de décembre un déficit de précipitation. Modéré en décembre (déficit de 50% par rapport aux normales), il s’accentue en janvier (99 %) puis s’atténue en février (40 %). Cette succession de mois dont la pluviométrie est déficitaire a des conséquences sur la situation des nappes car il s’agit de la période habituellement propice à la recharge. Début mars, les niveaux d’eau dans les nappes peinent à se stabiliser et enregistrent globalement une baisse. D’ors et déjà des secteurs apparaissent déficitaires, notamment sur les nappes des Costières. A Saint-Gilles le niveau suit les minimas pour cette période de l’année depuis la mi janvier. Le secteur de Garons présente également un déficit, toutefois celui-ci est moins marqué qu’à Saint-Gilles. La situation de la nappe de la Vistrenque, où les niveaux sont modérément bas, est plus favorable. Il n’en reste pas moins que les pluies de printemps sont attendues avec impatience !
Février 2022
Si l’automne 2021 fût bien arrosé, la situation est tout autre début 2022. Le cumul de précipitations sur Nîmes Courbessac, en janvier, s’élève à 0,4 mm. Ce qui représente 1% de ce qui est attendu en moyenne en janvier. Heureusement le mois de décembre avait enregistré un cumul de 34,4 mm de pluie, ce qui reste malgré tout inférieur de 50 % à la moyenne. Ces faibles cumuls de précipitation sont insuffisants pour poursuivre la recharge amorcée dès le mois de septembre 2021.
Dans le secteur central, au Mas Faget, le niveau reste stable depuis le 1er décembre. La recharge enregistrée à l’automne (+1 m) n’a pas permis de restaurer une situation conforme aux moyennes interannuelles. Les faibles précipitations survenues depuis le 1er décembre ne sont pas suffisantes pour faire évoluer cette situation. Le 1er février, le niveau est modérément bas. Il est supérieur de 80 cm à celui du 1er février 2021 et comparable à celui du 1er février 2020.
Zone d’alimentation
Dans le secteur de Vergèze, les calcaires se remplissent et se vidangent rapidement. Suite au déficit pluviométrique accumulé pendant de longs mois en 2021, des records historiques ont été enregistrés sur ce secteur durant l’été 2021.
Les pluies d’automne ont généré une recharge spectaculaire (+6,30 m). Depuis le 1er décembre, le niveau décroît (- 2,20 m) et bascule sous les moyennes interannuelles. Le 1er février, le niveau est supérieur de 3,2 m à celui de l’an dernier à la même date et comparable à celui de 2020.
Conclusion
Les pluies de la fin de l’été et de l’automne ont été bénéfiques sur l’ensemble du territoire des nappes. Elles ont permis sur plusieurs secteurs de combler le déficit accumulé depuis des mois. Ce sont les secteurs de Vergèze – Uchaud et de Garons qui enregistre la recharge la plus significative. Ailleurs les pluies ont permis de restaurer une situation proche ou conforme aux moyennes interannuelles. Seul le secteur de Saint-Gilles, et dans une moindre mesure celui de Bellegarde, sont restés déficitaires fin2021.
Depuis le mois de décembre, le cumul de pluie est inférieur aux normales, en particulier en janvier où le déficit atteint 99 % sur Nîmes. Ce déficit pluvimétrique a des conséquences visibles sur le niveau des nappes Vistrenque et Costières. Les niveaux peinent à se stabiliser et enregistrent une baisse quasi généralisée mais dont l’intensité reste toutefois modérée (à lexception des secteurs de Saint-Gilles et Garons).
Le secteur de Saint-Gilles montre dès à présent une situation déficitaire.
Avril 2021
Le déficit pluviométrique connu depuis le début de l’année 2021 se poursuit en mars. En janvier et février, le cumul de pluie s’élève à 52 mm. En mars il est inférieur à 3 mm sur Nîmes Courbessac (c’est 94% de moins que la normale).
Ce déficit de précipitation, qui perdure depuis plusieurs mois, a pour conséquence une recharge très limitée des nappes durant l’automne et l’hiver 2020/2021.
Dans le secteur central, au Mas Faget. Habituellement l’automne et l’hiver correspondent à la période de recharge de la nappe. Or depuis le 1er septembre 2020, une baisse de 30 cm du niveau d’eau a été enregistrée sur ce forage, traduisant l’insuffisance des précipitations. Le 1er avril, le niveau est bas et inférieur de 75 cm à celui du 1er avril 2020. Un niveau aussi bas, le 1er avril, n’a pas été connu sur ce secteur depuis 1993.
Zone d’alimentation
Dans le secteur de Vergèze, où les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que la nappe de la Vistrenque, le niveau fluctue depuis le mois de septembre à la faveur des pluies. Les pics de recharge observés en décembre et février sont insuffisants pour générer une recharge significative. En mars le niveau perd 90 cm et atteint les minima fin mars. Le déficit tend à s’accentuer dans ce secteur.
Conclusion
A la fin de l’été 2020, les nappes Vistrenque et Costières se trouvaient dans une situation déficitaire. La recharge très limitée de la fin de l’année 2020 et la poursuite du déficit pluviométrique début 2021 placent les nappes Vistrenque et Costières dans une situation déficitaire, qui s’accentue en mars.
Ce déficit est particulièrement marqué dans le secteur Ouest : Vergèze et Uchaud, ainsi que dans le secteur de Saint-Gilles et Garons. La partie amont de la nappe est moins touchée ainsi que le secteur de la nappe de Bellegarde.
La fin de la période habituelle de recharge est atteinte, aussi en l’absence d’un printemps particulièrement pluvieux, le niveau des nappes va continuer à baisser.
A la demande du Préfet du Gard, le 1er comité sécheresse, qui a pour objet de faire un point sur la situation hydrologique du département, se réunit le 7 avril. Les conclusions et les éventuelles mesures prises seront consultables sur le site de la DDTM30.
Mars 2021
L’année 2020 montre un déficit pluviométrique qui s’élève à 35 % par rapport aux normales sur le secteur de Nîmes Courbessac. Cette tendance se poursuit en 2021. En janvier et février, le cumul de pluie est de 52 mm, à Nîmes Courbessac (c’est 60 mm de moins que la normale). Les pluies ont été plus abondantes en février (32 mm) qu’en janvier.
Ce déficit de précipitation qui perdure a des conséquences sur la recharge des nappes qui reste très limitée.
Dans le secteur central, au Mas Faget, . une baisse du niveau de 30 cm a été constatée depuis le 1er septembre 2020. En janvier et février, il reste stable. Les pluies de l’automne et de l’hiver ont été insuffisantes pour recharger la nappe. Le niveau est bas et inférieur de 75 cm à celui du 1er mars 2020.
Zone d’alimentation
Dans le secteur de Vergèze, où les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que la nappe de la Vistrenque, le niveau fluctue depuis le mois de septembre à la faveur des pluies. Il s’élève globalement de 60 cm sur la période. La recharge reste malgré tout bien trop limitée pour ce secteur qui affiche toujours un déficit très marqué.
Conclusion
A la fin de l’été 2020, les nappes Vistrenque et Costières se trouvaient dans une situation déficitaire. La recharge automnale et hivernale tant attendue pour restaurer des niveaux plus conformes aux normales s’est finalement montrée très limitée. En début d’année 2021, la situation quantitative des nappes ne s’améliore pas compte tenu des faibles cumuls de pluie connus durant les mois de janvier et février.
Le 1er mars, les nappes sont dans une situation dificitaire. Ce déficit est particulièrement marqué dans le secteur Nord-Ouest : Vergèze et Uchaud, ainsi que dans le secteur de Saint-Gilles et Garons. La partie amont de la nappe est moins touchée ainsi que le secteur de la nappe de Bellegarde.
Le mois de mars maque généralement la fin de la période de recharge des nappes, sauf évènement exceptionnel.